Politiciens et syndicalistes sont montés à la tribune dans plus de 50 localités.
Malgré un temps pluvieux et parfois très frais, la population s'est mobilisée pour la fête du travail. Ainsi les manifestants étaient environ 12'000 à Zurich, près de 2000 à Bâle, plusieurs centaines à Berne et 400 à 500 à Bellinzone, a constaté l'ats sur place.
Quelques déprédations ont eu lieu à Zurich, notamment des graffitis sur des façades de la vieille ville.
Simonetta Sommaruga à Sion
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a choisi Sion pour sa rencontre du 1er Mai avec des travailleurs. Elle s'est intéressée à la cohabitation sur un chantier où de multiples nationalités se côtoient.
De son côté, Alain Berset a profité de la fête du travail pour défendre son projet de réforme Prévoyance vieillesse 2020. Il s'agit d'un "bon paquet global, qui garantit le niveau des rentes et apporte des progrès essentiels", a souligné le conseiller fédéral, lors d'un discours à Interlaken (BE).
Reconnaître la valeur du travail
De nombreux syndicalistes ont aussi exprimé leurs revendications. Pour la présidente d'Unia, Vania Alleva, le travail doit être reconnu à sa vraie valeur, "sous forme de rémunération équitable, de bonnes conditions de travail et de sécurité sociale, mais aussi sous forme de respect et de dignité", a-t-elle dit à Berne puis à Thoune (BE).
A Baden (AG), le président de l'Union syndicale suisse Paul Rechsteiner a appelé à soutenir la réforme Prévoyance vieillesse 2020. Parce que, selon lui, "d'une proposition qui aurait affaibli l'AVS, elle est devenue un projet qui la renforce".
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ats/jc/lan
Pierre-Yves Maillard défend la santé à Zurich
Pierre-Yves Maillard a appelé à une réforme du système des caisses maladie, lors de son discours du 1er mai prononcé à Zurich. Le conseiller d'Etat, réélu dimanche, a rappelé au public réuni à la place de l'Opéra l'importance de défendre une approche sociale de la santé.
"Nous devons arrêter de croire que les investissements privés et les privatisations d'hôpitaux représentent des solutions au contrôle des coûts", a-t-il plaidé. Ces mots résonnent particulièrement aux oreilles des citoyens zurichois, amenés à se prononcer le 21 mai sur la privatisation de l'hôpital de Winterthour.