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A Pékin, Doris Leuthard vante les infrastructures de transports suisses

La présidente de la Confédération et son homologue chinois Xi Jinping. [EPA - Kenzaburo Fukuhara]
La présidente de la Confédération et son homologue chinois Xi Jinping. - [EPA - Kenzaburo Fukuhara]
La présidente de la Confédération Doris Leuthard a vanté lundi à Pékin le savoir-faire suisse en matière de construction d'infrastructures liées aux transports par la route et le rail.

"A travers les ans, mon pays a développé un réseau robuste de routes et de chemins de fer", a-t-elle d'abord expliqué devant les quelque 25 chefs d'Etat représentés depuis dimanche au sommet dit "des Routes de la soie".

Cet ambitieux projet chinois lancé il y a quatre ans a pour objectif de relancer une "ceinture terrestre" et une "route" maritime et nécessite des investissements internationaux.

L'inauguration du Gothard en modèle

La cheffe du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication a indiqué que la Suisse "avait été obligée d'innover en raison de sa topographie montagneuse", citant l'inauguration l'année dernière du tunnel du Gothard, reliant le nord et de le sud de l'Europe.

Elle a également mis en avant l'expertise suisse en matière de réseau électrique et de télécommunications, ajoutant que celle-ci "pourrait être utile à la réalisation des routes de la soie".

>> Ecouter l'interview de Cédric Dupont, professeur à l’IHEID à Genève, dans l'émission Forum :

Cédric Dupont, professeur en Relations internationales à l'Institut de hautes études internationales et du développement
Comment les nouvelles routes de la soie redéfinissent le commerce mondial? L’interview de Cédric Dupont / Forum / 12 min. / le 15 mai 2017

ats/jvia

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Un texte chinois boycotté par des pays européens

Plusieurs pays européens participant au sommet sur les Nouvelles routes de la soie à Pékin refusent de s'associer à un communiqué sur le commerce préparé par la Chine, a-t-on appris lundi de source diplomatique.

Le document constitue un recul par rapport à d'autres textes sur le commerce international acceptés ces dernières années par Pékin, a-t-on fait valoir de même source. Parmi les pays réfractaires, on trouve l'Allemagne, l'Estonie, la France, la Grèce, le Portugal et le Royaume-Uni.

Ces pays ont notamment jugé que le texte qu'il ne fait pas assez mention des préoccupations des Européens en matière de transparence des marchés publics ou de normes sociales et environnementales.