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Un office fédéral pour la cybersécurité pourrait bientôt voir le jour

Le Palais fédéral, à Berne. [Keystone - Peter Klaunzer]
Un nouvel office fédéral pour la cybersécurité pourrait bientôt voir le jour / Le Journal du matin / 1 min. / le 16 mai 2017
Un groupe de travail a été mis en place la semaine dernière pour moderniser la stratégie nationale de protection contre les risques de cyberattaques en Suisse, a appris la RTS mardi.

Composé des cantons, des départements fédéraux, de représentants des universités et de l'économie privée, banques et assurances comprises, le groupe de travail devra choisir entre le regroupement de la cybersécurité au sein d'un même office, ou la poursuite de l'approche décentralisée privilégiée actuellement par le Conseil fédéral. Ce sont en effet les départements fédéraux de la Défense et des Finances qui se partagent l'essentiel de ces responsabilités.

Or, plusieurs parlementaires souhaitent une centralisation pour éviter les doublons et améliorer l'efficacité. Alors que le Conseil fédéral rejette les critiques sur un manque de coordination entre les départements, des voix au sein de l'administration admettent que les négociations se poursuivent.

Décision cette année

C'est dans ce contexte que le gouvernement a décidé fin avril de prolonger la réflexion sur la stratégie nationale de protection contre les cyberrisques. Une stratégie entamée en 2012 et qui devait prendre fin cette année.

Le Conseil fédéral devrait se prononcer d'ici la fin 2017 sur un nouveau concept pour les années 2018 à 2023.

>> Lire aussi : Les questions que pose la cyberattaque massive aux citoyens

Rouven Gueissaz/hend

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Des hôpitaux suisses déjà ciblés

Dans son édition de mardi, l'Aargauer Zeitung explique que des hôpitaux helvétiques ont déjà été infectés par un "rançongiciel", à l'instar du procédé utilisé lors de la récente cyberattaque mondiale. Ce programme malveillant rend les données inaccessibles à l’utilisateur tant que ce dernier n’a pas payé une rançon.

D'après les entreprises de sécurité informatique que le quotidien argovien a pu consulter, au moins deux cliniques du pays ont même payé plusieurs centaines de francs pour débloquer leurs données.