![Les retraités les mieux lotis sont ceux qui cessent leurs activités avant 65 ans. [Keystone - Stephan Scheuer]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/x2ozax-26017593.image?w=1280&h=720 "Les retraités les mieux lotis sont ceux qui cessent leurs activités avant 65 ans. [Keystone - Stephan Scheuer]")
La fronde contre la prévoyance 2020 s'organise en Suisse alémanique
Alors qu'un seul comité romand récoltait jusqu'alors des signatures pour le référendum combattant la prévoyance vieillesse 2020 soumise au vote en septembre, plusieurs fronts d'opposition s'ouvrent en Suisse alémanique.
Le journal des consommateurs K-Tipp, qui se définit comme ni de gauche, ni de droite, se lance désormais dans la bataille face à la réforme des retraites, projet porté par le conseiller fédéral Alain Berset, dévoile mercredi le Tages-Anzeiger.
Fort de ses 900'000 lecteurs et lectrices, K-Tipp s'oppose à la prévoyance vieillesse 2020 en raison de la diminution du taux de conversion, entraînant une baisse des rentes alors que, estime le journal, l'espérance de vie ne va pas continuellement augmenter.
Changement de position
Récemment, un autre front s'est aussi ouvert du côté des hôteliers-restaurateurs. SRF a révélé samedi que les deux organisations faîtières hotelleriesuisse et GastroSuisse changeaient d'avis et s'opposaient aussi à la réforme.
La raison? Elles ne pourraient pas assumer les charges supplémentaires liées à la hausse de 70 francs de l'AVS.
kg
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Le peuple pourrait voter deux fois
La réforme des retraites se compose de deux volets: un paquet législatif et une modification de la Constitution. Comme les Chambres fédérales ont lié les deux, l'un ne peut pas être accepté sans l'autre.
La modification de la Constitution porte sur l'augmentation de 0,6 point du taux de la TVA. Une votation est obligatoire. Et la double majorité du peuple et des cantons est nécessaire pour un oui.
Les changements de législations, eux, ne sont soumis qu'à l'aval du peuple, pour autant qu'une demande de référendum recueille les 50'000 signatures nécessaires.
Ainsi, si le référendum lancé par les syndicats de gauche romands aboutit d'ici au 6 juillet, le peuple votera deux fois sur le même sujet le 24 septembre prochain. Or, un seul non fera couler tout le projet.