La plupart des procédures ont été classées parce que les éléments pénaux découverts ne suffisent pas à confondre les malfaiteurs même après le recours à des commissions rogatoires, a expliqué le MPC, confirmant des informations de la NZZ am Sonntag.
Les principaux auteurs de ces délits ont agi à l'étranger. Le "phishing" consiste à s'accaparer les données des internautes pour accéder à leur "e-banking", ou à capter leurs informations de cartes de crédit, au moyen de courriels malveillants ou de faux sites web.
Des dizaines d'enquêtes se poursuivent
Afin de développer un traitement systématique de ce type d'affaires, le MPC a ouvert un dossier dans lequel ont été versés les cas de "phishing" dénoncés depuis 2012 par les banques, les cantons et les particuliers. A ce jour, plus de 455 cas ont été répertoriés, d'après le dernier rapport d'activités du MPC publié en avril.
La plupart de ces cas sont maintenant classés. Plusieurs dizaines méritent toutefois des investigations supplémentaires, précise le MPC.
ats/ptur