La consultation sur la révision de l'ordonnance durera jusqu'au 25 septembre. Elle est le fruit des réflexions d'un groupe de travail interdépartemental créé par le gouvernement en mai 2011, suite à la catastrophe de Fukushima.
Elaboré en collaboration avec les exploitants des centrales nucléaires et les cantons d'implantation, le nouveau scénario de référence (dit "A4") correspond à un événement du niveau 7, soit le plus élevé sur l'échelle de gravité internationale.
Rejet important de substances radioactives
Un scénario plus dur devrait être appliqué en cas de situation météorologique moyenne.
Le gouvernement part du principe que de plus grandes quantités non filtrées de substances radioactives seraient rejetées s'il y avait une défaillance avec grave endommagement du coeur du réacteur ou un non-fonctionnement de l'enceinte de confinement.
Des mesures d'urgence pour toute la Suisse
Des mesures de protection d'urgence pourraient dès lors s'avérer nécessaires à une distance de nettement plus de 20 km. Elles pourraient devoir s'imposer dans toute la Suisse et impliquer davantage d'acteurs.
Plusieurs mesures sont déjà réglementées par d'autres ordonnances. Parmi elles figurent l'alarme, la distribution de comprimés d'iode, l'évacuation postérieure (lorsque des substances radioactives ont été libérées), l'approvisionnement en eau potable et la gestion du trafic.
ats/vz
Responsabilités supplémentaires pour les communes et les cantons
La révision du texte sur les accidents nucléaires complète et précise les obligations des régions et communes situées dans des zones de protection d'urgence (1 et 2).
Dans les zones plus éloignées, de nouvelles responsabilités incomberont aux communes et les cantons. Pour certains, la charge de travail augmentera, mais par rapport aux zones 1 et 2, la portée des obligations est nettement moins importante, selon le Conseil fédéral.