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Une association créée pour lutter contre la surmédicalisation en Suisse

Fin du délai de consultation sur la proposition de réintroduire un moratoire sur l'ouverture de cabinets médicaux par des spécialistes arrive lundi. [Keystone - Gaëtan Bally]
La lutte contre la surmédicalisation n'a pas vraiment décollé en Suisse, contrairement à d'autres pays. - [Keystone - Gaëtan Bally]
Des organisations médicales, de patients et de consommateurs ont créé lundi à Berne la faîtière "smarter medicine". Objectif: relancer la sensibilisation du public au problème de la surmédicalisation, à la traîne en Suisse.

En médecine et pour certains traitements, en faire moins peut parfois signifier plus de qualité de vie, estiment les initiateurs du projet. Celui-ci implique de définir cinq mesures médicales que médecins et patients devraient discuter avant tout traitement.

Actuellement, il existe deux listes "smarter medicine" dans le domaine ambulatoire et dans celui de l'hospitalier. Deux autres listes vont s'y ajouter, l'une pour la gériatrie et l'autre en médecine intensive.

Viser la qualité

Pour les fondateurs, il est primordial que la campagne ne soit pas accaparée par l'économie de la santé. Il s'agit d'une étape essentielle vers plus de crédibilité pour des soins de qualité, selon la présidente de la Fédération suisse des patients (FSP).

L'association entend encourager d'autres disciplines à dresser leur liste de cinq mesures médicales généralement inutiles. Elle souhaite renforcer le caractère contraignant des recommandations et mieux informer le public.

ats/dk

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Une initiative transversale

Outre l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) et la Société suisse de médecine interne générale (SSMIG), la nouvelle association inclut la Fédération suisse des associations professionnelles du domaine de la santé (FSAS), la Fédération suisse des patients (FSP) ainsi que les trois associations de consommateurs de Suisse, dont la Fédération romande des consommateurs (FRC).