La première veut limiter les primes à 10% du budget du ménage et l'autre veut chasser les assureurs maladie des sièges des Chambres fédérales.
Les délégués ont adopté massivement un papier de position d'une trentaine de pages, intitulé "Une concurrence qui coûte cher: pour un système de santé publique solide".
Limiter le poids sur les ménages
Une des exigences du papier consiste à limiter le poids des primes pour les ménages. Dans ce sens, l'assemblée a chargé le parti d'élaborer une initiative populaire visant à limiter la charge des primes de l'assurance obligatoire des soins à 10% du revenu disponible des assurés.
Elle s'est prononcée à une très large majorité, contre deux non et 7 abstentions suivant ainsi son comité directeur.
Incompatibilités étendues
L’assemblée a en outre soutenu massivement le lancement à la rentrée par la Coordination romande d'une initiative "Pour un Parlement indépendant des caisses maladie". Cette dernière demande en particulier que le cercle des incompatibilités soit étendu.
ats/tmun/kkub
Soutien au contre-projet à l'initiative sur la sécurité alimentaire
En dépit d'un vote favorable massif, la mouture de sécurité alimentaire soumise au vote le 24 septembre n'a pas enthousiasmé les délégués.
Le conseiller national Beat Jans (PS/BS) ne l'a pas caché, le projet a un peu le goût "d'eau tiède". Mais plusieurs arguments plaident en sa faveur, a-t-il indiqué en substance.
Le contre-projet comble les lacunes du texte de l’initiative. Par exemple, "le commerce est mentionné explicitement, ce qui facilite l’acceptation du texte", a souligné le conseiller national.
Le texte ne porte donc pas seulement sur la production indigène. Il sert les intérêts des consommateurs, mais il reprend aussi des préoccupations de l’initiative pour des aliments équitables (fair food).