La Confédération devrait réaliser l'an prochain 71,9 milliards de recettes et autant de dépenses. Pour parvenir à ce résultat, le gouvernement a serré les cordons de la bourse de plusieurs domaines.
Les dépenses de l'agriculture et de l'alimentation devraient être limitées à 3,6 milliards de francs, soit 3% de moins que cette année.
Prévoyance vieillesse en tête
Après une croissance soutenue ces dernières années, l'enveloppe de la formation et la recherche restera quasiment stable à 7,7 milliards (+0,2%). Il s'agit de ménager une marge de manœuvre pour les tâches auxquelles le Parlement accorde une priorité plus élevée actuellement: prévoyance vieillesse, armée, et routes nationales.
La prévoyance sociale se taille la part du lion avec 23,9 milliards de dépenses en hausse de 2,7%. Suivent loin derrière le trafic avec 10,1 milliards (+9,8%), les finances et impôts avec 9,5 milliards (-0,8%), puis la défense nationale qui pourra débourser 4,9 milliards (+2,8%).
ats/cab
Demandes de personnel limitées
Les demandes en personnel de l'administration fédérale ne seront pas toutes exaucées. Le Conseil fédéral a décidé mercredi en marge du budget de ne pas entrer en matière sur de nombreuses requêtes.
Le gouvernement a accepté des demandes de postes pour un montant d’environ 30 millions de francs, mais a repoussé les requêtes pour 140 postes et un total de 29 millions.
Si l’on inclut les hausses d’effectifs approuvées dans le cadre du budget 2018, les effectifs à prendre en compte devraient augmenter de quelque 180 postes pour atteindre environ 32'740 postes équivalents plein temps.
Primes des employés fédéraux revues
Certaines primes versées aux employés fédéraux disparaîtront l'an prochain. La marge de manoeuvre pour augmenter ou baisser les salaires va par ailleurs être plus grande. Le Conseil fédéral a chargé mercredi Ueli Maurer de lui présenter un projet en ce sens.
L’allocation liée au marché de l’emploi a pour but de recruter ou de garder, par le biais d’une prestation financière complémentaire, des personnes très demandées sur le marché de l’emploi. Elle sera désormais octroyée pendant cinq ans au maximum.
Les collaborateurs méritants mais qui ont atteint le plafond de leur classe peuvent se voir allouer une prime de prestations équivalant à 10% au plus du montant maximal de la classe de salaire. Cela sera maintenu mais la prime sera réduite à 5% pour les collaborateurs en phase de progression salariale.