Vice-président du Parti libéral-radical (PLR) suisse, l'avocat de 53 ans a dit sur le plateau de l'émission Pardonnez-moi pour diffusion dimanche devoir faire une pesée d'intérêts: "Etre conseiller fédéral implique un certain nombre de changements dans sa vie quotidienne. Et il faut être conscient que c'est se donner entièrement au pays pendant une certaine période."
Le Genevois se dit aussi "très honoré" d'être cité comme papable pour la fonction et estime que chaque élu fédéral se pose un jour la question d'une telle candidature.
"Plus crédible aujourd'hui qu'en 2009"
Au lendemain de l'annonce de retrait du Neuchâtelois, Christian Lüscher avait lui-même dressé le 15 juin - aux côtés de la présidente du parti Petra Gössi - le portrait-robot du candidat idéal: latin, tenace et médiatique.
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Parlementaire à Berne depuis 2007, l'avocat genevois a déjà vécu l'expérience d'une candidature au Conseil fédéral. C'était en 2009, pour la succession du Valaisan Pascal Couchepin, qui avait été remplacé par le deuxième candidat du ticket final... Didier Burkhalter.
Interrogé sur ses chances d'être élu au gouvernement en septembre, Christian Lüscher estime qu'il a davantage de crédibilité maintenant qu'à l'époque.
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