Le comité a déposé 58'718 signatures auprès de la Chancellerie fédérale à Berne. Il s'oppose à une révision qui "se fait sur le dos des femmes".
Ces dernières seront obligées de travailler jusqu'à 65 ans, soit une année de plus, "au prétexte d'une égalité qui n'est toujours pas réalisée dans la vie active", critique-t-il dans un communiqué.
Les salaires plus bas et les temps partiels détériorent le niveau de retraite des femmes: leur rente du 2e pilier est de 63% inférieure à celle des hommes.
Référendum formellement pas nécessaire
Le projet prévoit en outre le relèvement de la TVA de 0,6 point de pourcentage et une diminution des rentes du 2e pilier.
Formellement, le référendum n'était pas nécessaire puisque la réforme doit de toute façon être soumise au peuple à cause de la modification du taux de TVA, ancré dans la constitution. Mais le comité y tenait pour qu'il y ait un "véritable débat".
Deux votations parallèles auront donc lieu le 24 septembre et un seul "non" ferait échouer toute la réforme.
ats/ptur