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Les cantons soutiennent la réforme de la prévoyance vieillesse

Le vice-président de la Conférence des directeurs des affaires sociales (CDAS), Martin Klöti (PLR-SG). [Keystone - Gian Ehrenzeller]
Le vice-président de la Conférence des directeurs des affaires sociales (CDAS), Martin Klöti (PLR-SG). - [Keystone - Gian Ehrenzeller]
La Prévoyance vieillesse 2020 présente surtout des avantages, selon la Conférence des directeurs des affaires sociales (CDAS). Son vice-président Martin Klöti (PLR/SG) soutient la réforme, alors que son parti la combat.

"Au final, les avantages l'emportent nettement", déclare le membre de l'exécutif saint-gallois Martin Klöti samedi dans un entretien au Tages-Anzeiger et au Bund.

Les chefs cantonaux des affaires sociales ont discuté de la réforme des retraites lors d'une réunion du comité. "Cette séance a clairement montré que nous sommes derrière cette réforme".

Cantons déchargés

Pour la CDAS, il importe que les rentes soient garanties sur plusieurs années et que la prochaine génération bénéficie d'une structure solide, ce que la prévoyance vieillesse peut justement fournir. De plus, elle vise à décharger les cantons au niveau des prestations complémentaires.

En cas de "non" le 24 septembre, le nombre de rentiers qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts peut augmenter drastiquement, avertit Martin Klöti. Si cela devait arriver, les dépenses liées aux prestations complémentaires prendraient l'ascenseur au niveau cantonal, d'après lui.

ats/ptur

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Le PLR combat ardemment la réforme

Martin Klöti dit "ne pas comprendre la véhémence avec laquelle certains collègues de parti et beaucoup de jeunes combattent cette réforme".

Selon lui, il est tout à fait possible d'entrer en discussion au sujet de la hausse prévue des rentes de 70 francs pour les nouveaux rentiers.

Le PLR estime toutefois que cette somme a servi de "vaseline" pour que la réforme soit acceptée par le Parlement.

L'UDC et l'économie opposées à la réforme

La Prévoyance vieillesse 2020 est combattue par l'UDC, le PLR et les principales associations économiques. Ils estiment que la hausse des rentes AVS provoquera un endettement supplémentaire de plusieurs milliards de francs dans les prochaines décennies, au détriment de la jeune génération.

L'opposition vient également de gauche. Le référendum lancé par la gauche de la gauche et des syndicats romands a abouti jeudi.