"Au final, les avantages l'emportent nettement", déclare le membre de l'exécutif saint-gallois Martin Klöti samedi dans un entretien au Tages-Anzeiger et au Bund.
Les chefs cantonaux des affaires sociales ont discuté de la réforme des retraites lors d'une réunion du comité. "Cette séance a clairement montré que nous sommes derrière cette réforme".
Cantons déchargés
Pour la CDAS, il importe que les rentes soient garanties sur plusieurs années et que la prochaine génération bénéficie d'une structure solide, ce que la prévoyance vieillesse peut justement fournir. De plus, elle vise à décharger les cantons au niveau des prestations complémentaires.
En cas de "non" le 24 septembre, le nombre de rentiers qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts peut augmenter drastiquement, avertit Martin Klöti. Si cela devait arriver, les dépenses liées aux prestations complémentaires prendraient l'ascenseur au niveau cantonal, d'après lui.
ats/ptur
Le PLR combat ardemment la réforme
Martin Klöti dit "ne pas comprendre la véhémence avec laquelle certains collègues de parti et beaucoup de jeunes combattent cette réforme".
Selon lui, il est tout à fait possible d'entrer en discussion au sujet de la hausse prévue des rentes de 70 francs pour les nouveaux rentiers.
Le PLR estime toutefois que cette somme a servi de "vaseline" pour que la réforme soit acceptée par le Parlement.
L'UDC et l'économie opposées à la réforme
La Prévoyance vieillesse 2020 est combattue par l'UDC, le PLR et les principales associations économiques. Ils estiment que la hausse des rentes AVS provoquera un endettement supplémentaire de plusieurs milliards de francs dans les prochaines décennies, au détriment de la jeune génération.
L'opposition vient également de gauche. Le référendum lancé par la gauche de la gauche et des syndicats romands a abouti jeudi.