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Neuf Suisses interpellés à Hambourg après les violences en marge du G20

La police utilise du spray au poivre pour éloigner des manifestants lors du sommet du G20 à Hambourg le 8 juillet. [Keystone/DPA - Christophe Gateau]
La police utilise du spray au poivre pour éloigner des manifestants lors du sommet du G20 à Hambourg le 8 juillet. - [Keystone/DPA - Christophe Gateau]
Lors des violences en marge du sommet du G20 de Hambourg, la police a interpellé neuf citoyens suisses. Cinq d'entre eux ont été arrêtés et quatre autres mis en garde à vue.

Des Suisses se trouvaient parmi les personnes arrêtées suite aux violentes émeutes, a indiqué lundi la police de Hambourg. C'est la première fois qu'elle confirmait officiellement que des ressortissants suisses figuraient parmi les personnes arrêtées.

La police ne pouvait pas dire ce qui leur est reproché. Elle n'a pas non plus précisé si des Suisses se trouvaient encore en détention provisoire. Pour l'instant, 186 personnes ont été arrêtées et 225 placées en garde à vue. Selon la police, il y a eu 37 mandats d'arrêt contre des casseurs.

Des centaines de policiers blessés

Ces derniers jours, de violents affrontements et émeutes ont éclaté en marge du sommet du G20, qui s'est tenu les 7 et 8 juillet à Hambourg, dans le nord de l'Allemagne.

Des défilés pacifiques ont aussi eu lieu pour dénoncer l'accroissement des inégalités et la famine dans le monde et en faveur de la protection de l'environnement.

Des casseurs ont incendié des voitures, endommagé et pillé des magasins et jeté des pétards des pierres et des bouteilles sur des policiers. Les forces de l'ordre ont eu plusieurs fois recours à des canons à eau. Près de 500 officiers de police ont été blessés.

ats/dk

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La colère du ministre allemand de l'Intérieur

Thomas de Maizière (CDU), ministre allemand de l'Intérieur a condamné lundi "l'incroyable brutalité" des débordements en marge du G20 et a comparé les émeutiers à des "néonazis" et des "terroristes islamistes".

Le ministre allemand a également pointé du doigt "les touristes de la violence", estimant que "des centaines" de personnes sont venues d'autres pays d'Europe en Allemagne dans le but de participer aux incidents.