Dans un contexte de durcissement très net des relations déjà difficiles depuis 37 ans entre Washington et Téhéran, le département d'Etat et le Trésor ont imposé mardi de nouvelles sanctions juridiques et financières ciblées contre 18 personnes et entités iraniennes, principalement liées aux missiles balistiques.
"Les Etats-Unis demeurent profondément préoccupés par les activités pernicieuses de l'Iran au Moyen-Orient qui sapent la stabilité, la sécurité et la prospérité de la région", a protesté la porte-parole de la diplomatie américaine Heather Nauert.
Accord maintenu
Donald Trump, à la Maison Blanche depuis six mois, avait promis durant sa campagne de "déchirer" l'accord historique en matière de non prolifération nucléaire, succès indéniable de son prédécesseur Barack Obama.
Il a au contraire décidé lundi soir que ce texte, signé en grande pompe le 14 juillet 2015 à Vienne par l'Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), continuerait de s'appliquer.
afp/kg
L'Iran condamne
L'Iran a fermement "condamné" les nouvelles sanctions américaines contre son programme de missiles balistiques en annonçant des mesures réciproques, a rapporté mardi l'agence officielle Irna.
En réaction, l'Iran "va sanctionner de nouveaux individus et entités américains ayant agit contre le peuple iranien et les autres peuples musulmans de la région", précise l'agence.