"Les réussites ne sont pas spectaculaires", admet Isabelle Chevalley, la seule élue romande du Parti vert'libéral (PVL) restante sous la coupole. L'unique initiative lancée par le PVL, en 2015, visait à remplacer la TVA par une taxe sur l’énergie. Elle avait été balayée par 92% des voix, soit l'un des plus mauvais score de l'histoire.
Aujourd'hui, le PVL dispose de 7 élus à l'Assemblée fédérale, alors qu'ils étaient encore 14 avant les élections de 2015.
"Pas suffisamment bons"
"Le public que l'on conquiert lors de la première législature est un peu volatil", relève le professeur à l'Université de Lausanne René Knüsel, invité du Journal du matin de la RTS mercredi. Il poursuit: "Or les Vert'libéraux n'ont pas été suffisamment bons, en particulier dans les médias, pour pouvoir garder cet électorat, voire pour en attirer un nouveau."
Comment rebondir? "Etre présent dans les médias, avoir une ligne claire et imposer un certain nombre de thèmes dans le débat politique", préconise le politologue.
Après l'annonce du retrait de son président historique, Martin Bäumle, le parti doit élire un nouveau chef le 26 août. Le conseiller national bernois Jürg Grossen est l'unique candidat.
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