Les responsables de Sion 2026 ont jusqu'au 5 août pour envoyer leur dossier de faisabilité aux cantons et à la Confédération, tandis que le Conseil fédéral ne rendra pas son message avant le mois d'octobre. Mais déjà, les détracteurs commencent à s'organiser.
Les Verts en tête prévoient par exemple d'adopter une résolution sur ces Jeux olympiques lors de leur assemblée du 26 août: En attendant, ils tentent de mettre sur pied un comité critique. "Il faut qu'il puisse garantir l'expression populaire dans le cadre d'enjeux aussi importants qu'une candidature à des jeux olympiques", explique lundi à la RTS la Genevoise Lisa Mazzone. "Nous allons travailler avec les associations environnementales avec lesquelles on a l'habitude de travailler, mais on espère aussi rallier d'autres voix sceptiques", précise la conseillère nationale.
Assez de temps pour organiser une consultation populaire
Il faut donc, selon les souhaits des Verts, que les régions concernées puissent voter, mais le calendrier est serré. Car pour le CIO, les procédures démocratiques doivent être terminées d'ici fin janvier 2019.
Mais l'échéance laisse quand même un certain temps pour s'organiser, selon Jérôme Desmeules, co-président de l'UDC du Valais Romand qui fait aussi partie des voix critiques: "J'imagine que durant ce laps de temps, on a tout à fait l'occasion d'organiser cette consultation populaire. Aussi parce que l'on sait que ça devrait se faire au niveau communal, puisque l'on parle de Sion comme ville hôte. Et c'est évidemment elle qui prendrait le plus gros risque financier. Donc je pense que l'on ne peut pas y couper", indique-t-il dans le Journal du matin.
Selon les responsables de la candidature de Sion 2026, une date est d'ores et déjà prévue pour d'éventuelles votations. Elles auraient lieu en novembre 2018, entre les débats prévus aux Chambres fédérales, et seulement deux mois avant le délai imparti par le CIO.
Rouven Gueissaz/jzim