Jusqu'au 20 septembre, date de l'élection, le Tessinois n'assumera plus de tâches de représentation pour cette faîtière d'assureurs maladie. Il n'assistera plus non plus aux séances. Mais il continuera à toucher un salaire, réduit tout de même de moitié, annonce jeudi le quotidien alémanique Der Bund.
Le Tessinois perçoit annuellement 180'000 francs pour ce mandat. Il devrait perdre ainsi, selon le journal, entre 10'000 et 15'000 francs d'ici l'élection d'un nouveau ministre.
A disposition de l'organisation malgré tout
Contactée jeudi par la RTS, Curafutura confirme l'information. La faîtière justifie ce salaire partiel par le fait qu'Ignazio Cassis, bien que retiré de sa fonction, restera à disposition de ses vice-présidents qui le remplaceront jusqu'au 20 septembre. Il devra être atteignable en cas de question.
L'organisation a fait le calcul: elle estime que sa charge de travail sera divisée par deux et a donc réduit son salaire en conséquence, sans supprimer totalement cette rémunération.
Reste qu'il s'agit d'un argument de plus pour les détracteurs d'Ignazio Cassis, qui critiquent depuis longtemps cette proximité avec le monde des assurances maladie. C'est pour éteindre la polémique que le Tessinois a décidé de mettre entre parenthèses sa fonction de président de Curafutura.
Pietro Bugnon/oang