Devant la presse jeudi au centre de Lausanne, Isabelle Moret s'est présentée comme la candidate de l'avenir. Elle a insisté sur le virage numérique qui concerne toutes les entreprises - des start-ups à l'agriculture - et qu'elle devrait accompagner en tant que conseillère fédérale.
Isabelle Moret a prôné également une mise à plat des relations avec l'Union européenne, en excluant l'adhésion et en s'opposant à l'arbitrage international vanté par son concurrent genevois Pierre Maudet.
La conseillère nationale figure seule sur le ticket de son parti cantonal. Les deux autres libéraux-radicaux vaudois qui avaient manifesté leur intérêt pour le Conseil fédéral, la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro et le conseiller aux Etats Olivier Français, se sont retirés de la course.
La stratégie de la candidature unique
La candidature unique d'Isabelle Moret va dans le sens de la stratégie prônée par le président du PLR vaudois Frédéric Borloz, qui souhaitait éviter que le parti suisse ne doive trancher entre plusieurs Vaudois.
Le groupe libéral-radical aux Chambres fédérales devra choisir le 1er septembre le ou les candidats qui seront présentés pour l'élection par l'Assemblée fédérale le 20 septembre.
Un trio de prétendants
Pour l'instant, trois candidats sont sur les rangs pour remplacer Didier Burkhalter au Conseil fédéral: la conseillère nationale Isabelle Moret, le conseiller national tessinois Ignazio Cassis et le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet.
RTSinfo