Dans un nouvel article publié par la revue Scientific Reports, les chercheuses de l'équipe de Vera Slaveykova indiquent arriver à une conclusion sans appel.
Que sa concentration corresponde aux normes environnementales européennes ou à celle observée habituellement dans l'environnement, le mercure perturbe le métabolisme des algues et plusieurs gènes sont dérégulés.
Conséquences multiples
Une algue qui semble saine d'un point de vue physiologique apparaît affectée lorsqu'on se penche sur le génome. Les conséquences sont multiples: déclenchement des mécanismes de défense, altération de la motricité ou encore des mécanismes de photosynthèse.
La concentration de mercure dans l'environnement ne cesse d'augmenter avec l'activité humaine: plus de la moitié du mercure présent dans l'air et les deux tiers dans le milieu aquatique lui sont liés.
Des concentrations élevées de ce métal lourd ont été trouvées dans le sang des ours polaire, à l'écart de toute source de contamination.
ats/ctr