Saluant le rôle "central" des ambassadeurs, Didier Burkhalter les a aussi remerciés de "faire preuve de cette qualité, parfois trop rare à mon goût, qui fait préférer la construction au conflit".
Sur la politique étrangère suisse, il a évoqué quatre axes de développement. L'aménagement des relations avec l'UE en constitue la tâche principale.
Seule une voie bilatérale "consolidée et renouvelée nous ouvre l'accès au marché unique important pour notre bien-être tout en permettant à la Suisse de conserver son indépendance", a-t-il déclaré.
L'extension des relations à l'échelle mondiale - deuxième axe - s'est poursuivie ces 25 dernières années, entre autres avec la Chine ou la Russie.
Bons offices
Le troisième axe, est, pour le conseiller fédéral, un engagement accru en faveur de la paix, les traditionnels bons offices, qui prennent une importance accrue dans un monde multipolaire.
Le quatrième axe est "notre engagement accru en faveur du développement durable", a-t-il ajouté.
ats/pym