Il n’y a "aucun problème pour que les autorités musulmanes de Suisse dénoncent les cas d’individus suspects de radicalisation", a estimé Noureddine Ferjani.
Arrivé à la Grande Mosquée de Genève en 2017, ce Suisse d'origine tunisienne succède à un imam algérien licencié l'automne dernier et à un imam controversé outre-Sarine qui avait lui-même résilié son contrat sous la pression. Il a donc pris ses fonctions dans un contexte tendu, alors même que trois cas de fichés S - dont deux imams - révélés par la presse au sein même de la Grande Mosquée de Genève ont ébranlé l'institution.
Mais, interrogé à ce sujet, Noureddine Ferjani affirme que ces informations restent à vérifier et que l'un d'entre eux a vu son permis de séjour renouvelé.
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