Le Conseil fédéral a décidé mercredi de la contribution suisse pour la prochaine période.
Le fonds a été créé après l’inscription de ces trois maladies au sein des Objectifs du Millénaire pour le développement. Le sida, la tuberculose et le paludisme causent annuellement 2,6 millions de morts prématurées, en majorité parmi les femmes et les enfants et nuisent au développement des pays les plus touchés.
Près de 20 millions de vies sauvées
On estime à 20 millions le nombre de vies sauvées grâce aux programmes soutenus par le Fonds mondial. Le nombre de personnes mourant du sida, de la tuberculose et du paludisme a reculé d’un tiers depuis 2002. Rien qu’entre 2012 et 2015, 146 millions d’infections ont été évitées.
Malgré les progrès réalisés, ces maladies constituent toujours un problème majeur de santé publique notamment en Afrique subsaharienne. Dans le cadre de sa nouvelle stratégie, le Fonds mondial compte mettre fin au caractère épidémique de ces trois maladies.
ats/ebz