Dans ce document publié un an après le premier rapport de suivi du Conseil fédéral, Inclusion Handicap dit d'abord que le gouvernement a "largement sous-estimé" la portée de la Convention sur les droits des personnes handicapées. Et de dénoncer "de graves lacunes" dans la législation et dans son application aussi bien au niveau fédéral que cantonal et communal.
Parmi les principaux reproches, la Suisse se voit accusée de ne considérer le handicap qu'avec une approche médicale.
Améliorations dans de nombreux domaines
Prévention des situations d'urgence, normes de sécurité, accès à la justice, marge de manoeuvre financière, prise en charge par les caisses-maladies y compris lorsque le handicap se manifeste après l'âge de la retraite: tous ces aspects demandent des améliorations, selon la faîtière. Tout comme l'accès à la culture ou l'aménagement des centres d'hébergement pour requérants d'asile et des renvois forcés.
ats/ctr
Accès à l'emploi et protection de l'enfance
En terme d'emploi, des incitations financières doivent permettre d'engager des personnes handicapées sur le marché du travail ordinaire. L'accès à des emplois peu qualifiés doit être maintenu pour celles dont les capacités de travail sont limitées.
Les enfants doivent eux pouvoir bénéficier d'une éducation inclusive dès l'école obligatoire et une protection contre la violence. Les jeunes handicapés doivent pouvoir participer aux processus politiques.
Le Comité de l'ONU pour les droits des personnes handicapées devra examiner pour la première fois la situation de la Suisse. Mais le calendrier n'est pas encore connu.