Quinze ans après son entrée à l'ONU, la Suisse y est jugée crédible

Pour la Suisse, l'entrée à l'ONU a surtout consisté en une possibilité de co-décider, souligne Valentin Zellweger, l'ambassadeur suisse auprès de l'ONU à Genève, dans La Matinale de la RTS mardi. 

"Les grands défis d'aujourd'hui, le changement climatique, la paix et la sécurité dans le monde, les vagues de migration ne se résolvent que par une action commune, au niveau multilatéral", rappelle-t-il. "La Suisse a le moyen de contribuer et de participer à ces décisions, et la Suisse le fait de manière très active."

L'ambassadeur rappelle l'action de la Suisse, notamment pour régler la migration au niveau mondial, tout comme l'initiative qui a mené à la fondation du Conseil des droits de l'homme à Genève.

La Suisse est crédible au niveau international

Pour Valentin Zellweger, la Suisse n'est pas un petit pays, notamment par son poids économique. Au niveau international, elle a une "certaine légitimité de par son histoire et sa tradition. La Suisse a une neutralité, une indépendance qui sont reconnues. En plus, elle n'a pas de passé colonial." Il insiste aussi sur la crédibilité du pays, son pragmatisme et les solutions novatrices qu'elle peut proposer pour résoudre des problèmes.

Interrogé sur la possible entrée de la Suisse au Conseil de sécurité de l'ONU, Valentin Zellweger souligne qu'elle ne remettrait nullement en cause la neutralité suisse, puisqu'à ce niveau de l'institution, il s'agit de faire preuve de neutralité pour pouvoir arbitrer les conflits.

ebz