Isabelle Moret: "De mon vivant, la Suisse ne sera pas membre de l'UE"
Invitée du 19h30, Isabelle Moret, candidate à la succession de Didier Burkhalter au Conseil fédéral, a martelé son opposition à une entrée de la Suisse dans l'UE. Elle a aussi souligné ses positions de droite sur la sécurité, critiquant ses deux rivaux.
Isabelle Moret juge que le successeur de Didier Burkhalter devra "écouter les réticences du peuple sur l'Europe". Elle estime impossible un accord institutionnel dans l’immédiat et souligne sa position de principe sur l’Europe: "De mon vivant, la Suisse ne sera pas membre de l'Union européenne."
La Vaudoise souligne être "une femme de droite" dans le dossier de la sécurité, faisant valoir son engagement pour le rétablissement des courtes peines privatives de liberté. Elle juge être "plus à droite" qu'Ignazio Cassis dans ce domaine. La Vaudoise donne pour exemple les récentes déclarations de son rival tessinois sur une éventuelle légalisation de la cocaïne, qu’elle condamne.
En matière d’immigration, la candidate marque sa différence avec son autre adversaire, le Genevois Pierre Maudet: "Le projet Papyrus de Pierre Maudet visant à régulariser des clandestins est dangereux".
"Fière d'être une femme"
Isabelle Moret revendique en outre son statut de femme. "Je suis fière d'être une femme", indique-t-elle, estimant que son statut de "mère de famille en âge scolaire, séparée, (...) fait écho à beaucoup de femmes en Suisse".
La candidate insiste finalement sur sa longue pratique des parlementaires de tous les partis, en onze ans sous la Coupole fédérale, ce qui fait d’elle une habituée du "consensus parlementaire" pour "trouver des compromis aussi avec les autres partis".
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dr/kg
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