"Le Conseil de fondation de Swisstransplant a décidé à l'unanimité de soutenir l'initiative", a dit samedi son vice-président Philippe Morel, à l'occasion de la Journée mondiale du don d'organes.
Ce vote sans contestation en faveur du texte porté par la jeune Chambre économique suisse n'aurait pas été possible il y a trois ans, selon le directeur de Swisstransplant Franz Immer.
La loi suisse prévoit un consentement informé qui oblige chaque donneur à manifester proactivement avec une carte sa volonté de céder ses organes. Le Parlement avait refusé pour la dernière fois en 2015 le principe du consentement présumé.
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Registre des donneurs
Sans attendre de savoir si l'initiative aboutit, Swisstransplant veut établir d'ici un an un registre national de donneurs.
En deux ans, le taux donneurs est passé en Suisse de 17 pour un million d'habitants à 13,3. "Une fluctuation difficile à expliquer", selon Philippe Morel.
ats/jvia