Fêter la mémoire de la Suisse moderne dans les rues de Lausanne, Berne, Zurich et Bâle à l'occasion de l'anniversaire mardi de la signature de la Constitution suisse de 1848 ne signifie pas renoncer à la fête nationale actuelle.
Pour Claudine Esseiva, membre du comité directeur et invitée de La Matinale de la RTS lundi, il ne s'agit pas de l'abandonner: "On fête le 1er Août chez les paysans, avec toutes nos valeurs traditionnelles, mais on oublie la Suisse moderne" et sa Constitution signée le 12 septembre 1848 dans les salles du restaurant Äusseren Stand à Berne.
Un extrait vidéo de l'interview de Claudine Esseiva
Remettre les valeurs modernes en avant
Les valeurs du 1er Août et du 12 septembre sont complémentaires, souligne Claudine Esseiva. "L'association Helvezin a été fondée (...) pour qu'il y ait un échange qui soit aussi dépolitisé. (...) Nous ne voulons pas être un mouvement contre l'UDC et contre le nationalisme."
Helvezin insiste sur les valeurs de 1848. Claudine Esseiva énumère le respect, l'écoute, l'inclusion des différentes langues et des confessions, la cohésion nationale. Elle renchérit aussi sur la nécessité de pouvoir intéresser les jeunes à la politique, notamment grâce au rappeur Greis qui s'implique dans le projet.
ebz
Un débat "malheureux" sur la garde des enfants d'Isabelle Moret
Claudine Esseiva, ancienne secrétaire des Femmes PLR, rappelle le soutien que celles-ci apportent à la conseillère nationale libérale-radicale vaudoise Isabelle Moret dans la course au Conseil fédéral. Pour elle, le débat a lieu "malheureusement" sur la garde des enfants d'Isabelle Moret.
Claudine Esseiva se dit convaincue qu'Isabelle Moret gagnera des voix au Parlement en expliquant que la garde de ses enfants est une question privée et qu'elle saura s'organiser.