Alors que le groupe UDC aux Chambres fédérales a apporté un large soutien au candidat tessinois Ignazio Cassis qui a recueilli 45 voix (contre 11 à Isabelle Moret et une à Pierre Maudet), le conseiller national UDC zurichois Roger Köppel estime que la Suisse italienne a le droit d'être représentée au Conseil fédéral.
"Je ne suis pas pour des quotas, mais pour la Constitution", rappelle-t-il dans La Matinale de la RTS. "Il y a un paragraphe dans la Constitution qui dit que c'est nécessaire que dans le Conseil fédéral, il y ait une représentation correcte des parties du pays."
Le conseiller national insiste: "On a cinq conseillers fédéraux qui habitent à l'ouest de Berne, dont trois personnalités de Suisse romande". Il reconnaît que le PLR a une "grande tradition" d'être représenté par un conseiller fédéral romand, mais "dans la constellation actuelle du Conseil fédéral, (...) c'est justifié de penser à la Suisse italienne".
"C'est justifié de penser à la Suisse italienne"
Le suisse-allemand n'est pas incontournable
Roger Köppel ne juge pas nécessaire qu'un Romand maîtrise le suisse-allemand pour être élu au gouvernement. "La Suisse n'est pas un pays intégré totalement", souligne-t-il. "Les Genevois laissent les Zurichois être des Zurichois, et les Zurichois laissent les Genevois être des Genevois. On a une certaine culture politique, notre Constitution, notre démocratie directe, notre neutralité, notre fédéralisme... Ça, c'est la base du consensus suisse, et pas ces questions culturelles, si vous buvez du vin blanc ou si vous parlez suisse-allemand, ça, ce n'est pas la question dominante pour moi."
La base du consensus suisse pour Roger Köppel
ebz