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La Suisse remplit son engagement d'accueil de migrants envers l'UE

Des migrants sur l'île de Lampedusa. [AP/Keystone - Giuseppe Giglia]
Des migrants sur l'île de Lampedusa. - [AP/Keystone - Giuseppe Giglia]
La Suisse a accueilli 1175 migrants sur les 1500 qu'elle s'est engagée a prendre en charge dans le cadre de la relocalisation de 160'000 réfugiés décidée par les Etats de l'Union européenne.

A l'été 2015, au plus fort de la crise migratoire, la Suisse s'est engagée à participer au programme européen de répartition des migrants, qui expire officiellement le 26 septembre. Berne va se conformer à son "engagement d'ici la fin de l'année", avait assuré la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga à Bruxelles le 14 septembre.

La réinstallation de 1500 migrants par la Suisse n'a pas encore été pleinement mise en oeuvre, a expliqué le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) interrogé par l'ats mardi. Jusqu'à présent, 1175 personnes sont venues en Suisse - 828 d'Italie et 347 de Grèce.

Syrie et Erythrée d'abord

Les demandeurs d'asile proviennent principalement de Syrie et d'Erythrée, mais aussi d'Irak et dans quelques cas de la République centrafricaine. Ils passent par la procédure normale d'asile.

A la fin août 2017, une décision avait été prise pour 163 demandeurs d'asile. "Dont seize personnes qui ont reçu une notification de renvoi de la Suisse", explique le SEM.

ats/cab

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Tous les Etats ne respectent pas leurs engagements

Le bilan de cette opération est "largement positif", selon le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Après des difficultés au début de l'opération, principalement d'ordre opérationnel, la relocalisation des réfugiés d'Italie et de Grèce vers la Suisse peut désormais être mise en œuvre rapidement.

Reste que "tous les Etats ne montrent pas le même engagement à atteindre les objectifs fixés", critique le SEM.

Au début du mois de septembre, la Commission européenne avait indiqué que 27'695 migrants sur 160'000 avaient été relocalisés.

Les relocalisations ne sont pas accessibles à tous les demandeurs d'asile se trouvant en Grèce et en Italie, mais seulement à ceux quasi assurés d'obtenir le statut de réfugiés, comme les Syriens et les Erythréens.