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Guy Parmelin signe un accord sur la police aérienne avec l'Autriche

Les ministres autrichien et suisse de la Défense signe un accord sur la police aérienne.
Les ministres autrichien et suisse de la Défense signe un accord sur la police aérienne.
Le conseiller fédéral Guy Parmelin a signé jeudi à Salzbourg un accord visant à améliorer la collaboration des services de police aérienne avec l'Autriche. Les parlements des deux pays doivent encore le ratifier.

En cas de menace dans le ciel, les pilotes suisses et autrichiens pourront ainsi à l'avenir mieux collaborer, sans l'utilisation d'armes.

L'accord permettra surtout d'éviter "qu'une situation devienne incontrôlable en quelques minutes seulement", a expliqué jeudi le chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) lors d'un point de presse à Salzbourg, quand bien même le principe de la neutralité demeure. Ce traité facilitera aussi les échanges d'informations entre Berne et Vienne.

De tels traités ont déjà été signés avec les autres pays voisins de la Suisse. Ils permettent aux Forces aériennes d'intervenir dès la frontière. Avec l'Autriche, la Suisse n'avait signé qu'un accord réglant la transmission de données sur la situation aérienne.

Combler une lacune

Mais les pilotes militaires n'avaient pas l'autorisation de franchir la frontière, même en cas de problème. Or, lors de manifestations comme le Forum économique de Davos (WEF), cette interdiction restreint l'efficacité du service de police aérienne et "peut avoir des conséquences particulièrement fâcheuses", note le Conseil fédéral.

Ce nouvel accord permet de combler cette lacune. Il autorisera les forces aériennes suisses et autrichiennes à survoler le ciel, y compris dans l'espace frontalier voisin. Les avions suspects pourront ainsi être accompagnés par les militaires jusqu'à leur prise en charge par leur partenaire.

ats/jgal

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