L'Union européenne (UE) va durcir d'ici fin 2019 sa réglementation sur les armes à feu en réponse à la menace terroriste. Comme membre de l'espace Schengen, la Suisse doit le faire également, sous peine de voir l'accord dénoncé.
Or la Suisse a exigé, et obtenu de l’Union européenne une règle d’exception en raison de la tradition helvétique du tir.
Pas de tests médicaux
Les chasseurs ne sont pas concernés par les modifications de la législation sur les armes, car ils n’utilisent aucune des armes visées par la directive.
La solution proposée par le Conseil fédéral prévoit également des mesures qui amélioreront l'identification et la traçabilité, et qui renforceront l’échange d’informations. La mise en oeuvre de la directive européenne n’implique cependant pas l’introduction de tests médicaux ou psychologiques, ni un registre central des armes.
ats/jc
Les tireurs pourront poursuivre leurs activités
Pour les armes de service, pas de changement: elles pourront continuer à être conservées à la maison après le service militaire. La Suisse avait déjà obtenu une exception à ce sujet en juin 2016.
Les chargeurs 20 coups des semi-automatiques ne seront pas prohibés. Par contre, les magasins plus volumineux seront interdits.
Les Suisses pourront toujours acquérir des armes visées par les directives de l'Union européenne, s'ils prouvent qu'ils l'utilisent régulièrement pour le tir sportif. Ils pourront aussi les collectionner moyennant certaines obligations.