Le texte, dont la RTS s'est procuré la version définitive, est soutenu par plusieurs responsables cantonaux en charge de la santé.
Il interdit aux 246 élus fédéraux de siéger dans l’organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un assureur. Les élus n'ont pas non plus le droit d'empocher une rémunération de la part de ces sociétés "sous quelque forme que ce soit", précise l'initiative. En cas de violation grave de ce dernier alinéa, les élus devront tout simplement quitter le Parlement.
En cas d'acceptation par le peuple de cette initiative, les parlementaires liés aux assureurs auront un délai de six mois pour se mettre à jour, sans quoi ils seront forcés de démissionner.
Une deuxième initiative
Ce texte veut clairement limiter l'influence du lobby des caisses maladie sous la coupole. Une influence qui, selon les auteurs de l'initiative, empêche toute réforme du système de santé.
Il complète une autre initiative populaire, présentée vendredi dernier, qui veut, elle, donner plus de liberté aux cantons dans la gestion et l’organisation du système d’assurance. Un tir groupé pour tenter de freiner, à terme, la hausse des primes maladie.
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Pietro Bugnon/jvia