"Je ne veux pas laisser un vide derrière moi". C'est par ces mots que le conseiller national bernois Adrian Amstutz a annoncé son retrait. Avec ce changement, le parti entend organiser à temps la relève en vue des élections fédérales de 2019.
Lui-même quittera Conseil national à la fin de la législature et n'envisage pas de se porter candidat au Conseil des Etats. Le règlement de l'UDC bernoise interdit plus de quatre mandats aux Chambres.
A la tête du groupe parlementaire UDC depuis 2012, Adrian Amstutz restera membre du bureau de la direction de l'Union démocratique du centre.
Thomas Aeschi intéressé
Interrogé sur le profil de son successeur, Adrian Amstutz a lancé sur le ton de la boutade "quelqu'un de meilleur que moi". Les candidatures peuvent être déposées jusqu'à la fin octobre.
Le parti mise sur une personnalité avec un fort leadership et une excellente connaissance des dossiers, selon le président de l'UDC Albert Rösti qui a rappelé que le groupe aux Chambres comptait 74 membres. Il n'a pas voulu dévoiler les noms d'éventuels favoris. Le Zougois Thomas Aeschi s'est dit intéressé.
En matinée, Albert Rösti avait tiré le bilan de son parti à mi-législature, et notamment les difficultés rencontrées en Suisse romande: "Les départs de Freysinger, Perrin et Voiblet laissent la place aux jeunes"
ats/ptur