Au travers d 'images, de témoignages, de chiffres et d'explications, le public sera invité à "regarder au-delà des apparences" et à mieux comprendre ce phénomène, a indiqué mercredi fedpol dans un communiqué.
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Des organisations actives dans le domaine, avec le soutien des autorités fédérales, sont à l'origine de cette action de sensibilisation.
En Suisse, des enfants, des femmes et des hommes sont forcés à mendier, contraints à se prostituer ou exploités pour leur force de travail, notamment dans la construction, la restauration, les soins, l'agriculture, ou le ménage.
Des victimes difficiles à aider
"Chaque année, les organisations d'aide aux victimes identifient et assistent plus de 250 victimes parvenues à échapper à leur situation d'exploitation", lit-on dans le communiqué.
Ce chiffre ne correspond qu'à une petite partie des victimes. La traite se déroulant dans la clandestinité, la majorité des victimes ne sont pas identifiées et donc pas reconnues ni secourues.
ats/jgal
Une vingtaine d'événements
Sur un plan intérieur, la stratégie de la Confédération est définie dans un 2e plan d'action, 2017-2020. Ses actions reposent sur quatre piliers: prévention, poursuite pénale, protection des victimes et partenariat, précise fedpol dans le communiqué.
Cette journée européenne marque aussi le début de deux semaines de sensibilisation contre la traite des êtres humains. Au programme: projections de documentaires, conférences, expositions, formations, une vingtaine d'événements dans plusieurs cantons.