L'année dernière, le nombre de cas de syphilis a bondi de 15% en Suisse à 733, ceux de gonorrhée de 20% à 2270 et ceux de chlamydiose de 8% à 11'013 cas, a indiqué lundi l'OFSP dans son bulletin hebdomadaire.
Pour la deuxième année consécutive, le nombre de nouveaux cas de VIH s'est en revanche stabilisé, avec 542 cas déclarés en 2016.
Progrès dans le dépistage
La hausse des infections sexuellement transmissibles (IST) s'explique principalement par les progrès dans les analyses de laboratoires, a expliqué Daniel Koch, chef de la division des maladies transmissibles de l'OFSP. Certaines infections qui n'étaient pas détectées auparavant le sont désormais.
Les personnes à risque se font en outre dépister plus souvent. On peut supposer que la hausse des cas déclarés correspond aussi à une hausse réelle des cas, mais il n'est pas possible d'en préciser la proportion, a ajouté Daniel Koch.
ats/fme
Questionnaire anonyme
L'OFSP a adapté sa campagne de prévention "Love life" et mis en place un nouvel outil d'information, disponible en ligne, et permettant grâce à un questionnaire anonyme de savoir où l'on en est.
La campagne d'une durée de deux semaines démarre lundi. Elle comprend des affiches et des spots diffusés dans les grandes gares. Des contributions ont également été mises en place sur Internet et dans les réseaux sociaux.