Modifié

L'initiative No Billag est trop radicale, selon Economiesuisse

Le logo de la faîtière Economiesuisse photographié à Zurich. [Keystone - Dorothea Mueller]
Le logo de la faîtière Economiesuisse photographié à Zurich. - [Keystone - Dorothea Mueller]
L'initiative No Billag, qui veut supprimer la redevance radio-TV, est trop radicale, estime Economiesuisse. La faîtière des entreprises rejette le texte. Le peuple aura le dernier mot le 4 mars prochain.

Le service public joue un rôle important sur le plan démocratique et contribue à la stabilité politique ainsi qu'à l'attrait de la Suisse, souligne l'organisation lundi dans un communiqué. Néanmoins, il est nécessaire de débattre "sur l'étendue et la profondeur de l'offre médiatique".

L'initiative No Billag interdirait à la Confédération de subventionner toute chaîne de télévision ou de radio et de prélever une redevance de réception. Cette dernière fonction ne pourrait pas non plus être déléguée à un tiers.

Berne pourrait tout au plus payer pour la diffusion de communiqués officiels urgents. Quant aux concessions, elles seraient régulièrement mises aux enchères par les autorités fédérales. Une seule exception semble autorisée, le texte stipulant que ce n'est qu'"en temps de paix" que la Confédération ne peut exploiter ses propres chaînes de radio ou de télévision.

ats/tmun

Publié Modifié