L'incitation s'appuie sur une application pour smartphone qui permet de trouver des collègues avec qui covoiturer. Mais le système peine à s’établir en Suisse, alors que plusieurs offres existent déjà.
Aujourd'hui aux heures de pointe, on compte en moyenne 1,1 passager par véhicule, soit à peu près dix millions de sièges non occupés par jour. Or, réussir à passer ce taux de 1,1 à 1,5 ferait baisser le trafic de presque un tiers.
400 employés potentiellement concernés par ce test
La Confédération prévoit de lancer une offensive dans ce sens et ce projet modeste, qui concerne les quelque 400 employés du Département fédéral des transports (DETEC) à se rendre au travail en voiture ou à moto, est une première tentative. Libre à eux d’y participer ou pas, et de facturer comme bon leur semble les trajets qu'ils feront pour leurs collègues.
Le test doit durer deux ans et fournir quelques pistes pour le projet national, qui se fera avec des grands acteurs de l’économie privée et qui devra, pour désencombrer les routes, réussir à changer en profondeur les mentalités des pendulaires motorisés. La Confédération devrait en présenter les grandes lignes d'ici la fin de l’année.
Alain Arnaud/oang