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Des aires d'accueil supplémentaires, une nécessité pour les gens du voyage

Les gens du voyage sont toujours plus discriminés, estime la Société pour les peuples menacés. [Keystone - Gian Ehrenzeller]
Des enfants issus d'une famille de gens du voyage, à Berne en 2014 (image prétexte). - [Keystone - Gian Ehrenzeller]
Les Roms nomades qui viennent s'installer quelques mois en Suisse sont toujours plus mal accueillis. Un nouveau rapport, publié mardi, appelle à la création urgente de nouvelles aires d'accueil. Un souhait partagé par les policiers.

Il faut compter avec 500 à 800 caravanes étrangères en Suisse entre mars et septembre. Ce nombre passe de 1200 à 1500 entre juillet et août. Mais ces nomades disposent seulement de quatre aires de transit, à Domat/Ems (GR), Kaiseraugst (AG), Rennaz (VD) et Martigny (VS), pour un total de 110 places pour caravanes. Une situation intenable, estime la Société pour les peuples menacés (SPM).

Le manque de place de stationnement ne date pas d'aujourd'hui. En 2006, un rapport du Conseil fédéral estimait déjà qu'il manquait une dizaine d'aires de transit pour les gens du voyage en Suisse. Aujourd'hui, personne ne conteste ce déficit. Le manque de volonté politique des cantons et des communes est pointé du doigt.

Meilleure formation préconisée

Selon les cinq policiers qui ont accepté de participer à l'étude de la SPM, il faut créer des lieux où les gens du voyage peuvent travailler. Il faudrait aussi mieux former le corps policier à l'histoire, la culture et au mode de vie des Roms nomades.

ats/ta

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