Les villes suisses veulent préparer la révolution de la voiture autonome

La mobilité de demain passera par des véhicules qui rouleront tout seuls, pour conduire leurs passagers vers leurs occupations quotidiennes. Et la distance importera peu, estime l'étude. On pourra vivre sans problème loin du lieu de travail.

Plus de déplacements à l'avenir

L'une des conséquences sera une tendance à l'augmentation du nombre de déplacements avec des transports qui devraient devenir moins chers et plus faciles.

Sans nécessité d'un permis pour rouler en voiture, ces moyens de locomotion seront plus accessibles aux enfants, aux personnes handicapées ou aux seniors.

Mais cette révolution vers un trafic entièrement automatisé prendra plus de temps qu'on ne le dit généralement, estiment les auteurs de l'étude qui se gardent bien de donner un calendrier. Il faut s'attendre à une longue phase de transition, avec un foisonnement sur les routes de toutes sortes de véhicules: individuels, publics, vélos, navettes électriques, autopartage et modèles traditionnels à explosion. Ce n'est donc pas demain qu'on éradiquera les bouchons.

Agir maintenant pour préparer l'avenir

Mais les avancées techniques sont bien réelles et l'innovation va vite - plus que les pouvoirs publics qui doivent impérativement s'y préparer. C'est le sens de la démarche de l'Union des villes suisses, car la tâche s'annonce herculéenne en matière d'adaptation des lois, des infrastructures ou des transports publics. Et c'est maintenant qu'il faut se mettre à agir.

>> Les explications de Renate Amstutz, directrice de l'Union des villes suisses :

Alain Arnaud/oang