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Le Parquet allemand requiert deux ans avec sursis contre l'espion suisse

Robert Kain, l'un des trois avocats de l'espion présumé, lors du procès le 2 novembre 2017.
Robert Kain, l'un des trois avocats de l'espion présumé, lors du procès le 2 novembre 2017.
Le Parquet fédéral allemand a requis jeudi une peine de deux ans de prison avec sursis contre le présumé espion suisse jugé à Francfort. Du côté de la défense, une peine d'un an et demi est demandée.

L'ancien policier zurichois risquait jusqu'à 5 ans de prison ferme, a rappelé le procureur Lienhard Weiss lors de la troisième audience du procès.

Mais entre-temps il s'est avéré que l'existence d'une taupe n'a jamais pu être prouvée malgré que le Suisse soit accusé d'en avoir placé une dans l'administration financière de Rhénanie du Nord-Westphalie.

"Si cet informateur avait quand même existé, vous auriez aussi demandé deux ans maximum?", a lancé Valentin Landmann, l'un des trois avocats du détective privé, faisant référence à ce que l'accusation avait proposé avant de savoir que cet agent infiltré n'existait pas.

Une seule faute commise

Finalement, la seule faute commise par l'homme de 54 ans est d'avoir identifié pour le Service de renseignement de la Confédération les inspecteurs du fisc qui œuvraient à recueillir des données sur des clients allemands de banques helvétiques, a souligné l'avocat Robert Kain.

Des informations faciles à trouver à insisté Thomas Koblenzer lors de son plaidoyer.

ats/sey

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