L'ancien policier zurichois risquait jusqu'à 5 ans de prison ferme, a rappelé le procureur Lienhard Weiss lors de la troisième audience du procès.
Mais entre-temps il s'est avéré que l'existence d'une taupe n'a jamais pu être prouvée malgré que le Suisse soit accusé d'en avoir placé une dans l'administration financière de Rhénanie du Nord-Westphalie.
"Si cet informateur avait quand même existé, vous auriez aussi demandé deux ans maximum?", a lancé Valentin Landmann, l'un des trois avocats du détective privé, faisant référence à ce que l'accusation avait proposé avant de savoir que cet agent infiltré n'existait pas.
Une seule faute commise
Finalement, la seule faute commise par l'homme de 54 ans est d'avoir identifié pour le Service de renseignement de la Confédération les inspecteurs du fisc qui œuvraient à recueillir des données sur des clients allemands de banques helvétiques, a souligné l'avocat Robert Kain.
Des informations faciles à trouver à insisté Thomas Koblenzer lors de son plaidoyer.
ats/sey