Plusieurs organisations, dont la Société hippocratique suisse et Human Life International Suisse, ont signé une lettre à l'intention du Conseil fédéral. La diminution par deux du temps d'attente va affecter la confiance de la population dans les règles pour le don d'organes, ont-elles écrit dans un communiqué lundi.
Meilleur diagnostic
Le don d'organes n'est pas seulement considéré après une mort cérébrale, mais aussi après un arrêt cardiaque. Les signataires demandent au Conseil fédéral de n'autoriser l'entrée en vigueur de la loi sur les transplantations que lorsque l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) aura changé ses directives sur ce point controversé.
Lors de sa séance du 18 octobre, le Conseil fédéral a fixé au 15 novembre 2017 l'entrée en vigueur de la révision de la loi sur la transplantation. Selon ce texte, le constat de mort s'effectue selon les directives de l'ASSM. Celle-ci a réduit le temps d'attente en estimant que les outils diagnostics se sont désormais améliorés.
ats/vkiss