La culture des betteraves et la transformation du sucre constituent les étapes décisives. Elles représentent près de 95% de l'empreinte écologique, selon une étude présentée mercredi par Sucre Suisse.
Les trajets nécessaires à la livraison des betteraves et la distribution du sucre n'en représentent que quelques pourcents.
Pratique plus naturelle
Les producteurs suisses utilisent plus de fertilisants naturels, comme le purin ou le fumier plutôt que des engrais. Cette pratique a un impact positif sur l'empreinte en termes d'émissions nocives.
L'étude de l'entreprise EBP révèle également que le rendement est supérieur en Suisse. Pour la même quantité de betteraves sucrières, moins de surface agricole sera exploitée en Suisse que dans l'UE.
De plus, la productivité des betteraves sucrières est supérieure en Suisse. La quantité de betteraves (6,36 tonnes) nécessaires pour obtenir une tonne de sucre est inférieure en comparaison avec la moyenne de l'UE (6,81 tonnes).
ats/ebz