Pour la troisième fois et la première depuis 2012, la Suisse était passée au crible de l'Examen périodique universel du Conseil des droits de l'homme. Plusieurs pays ont salué le projet de loi pour établir une institution nationale des droits de l'homme, l'une de leurs principales demandes il y a cinq ans.
Certains souhaitent toutefois davantage d'efforts sur cette structure et sur la compatibilité des initiatives populaires avec les obligations internationales de la Suisse.
Racisme, xénophobie et intolérance
Parmi les souhaits mentionnés jeudi, le plus fréquent a appelé à intensifier la lutte contre le racisme, la xénophobie ou l'intolérance. Le Venezuela a ciblé "l'extrême droite" et certains médias.
L'adoption d'un plan national et une révision du Code pénal ont notamment été recommandées. Ou encore une loi contre toutes les discriminations, notamment celles à l'égard des migrants.
Les recommandations seront compilées dans un rapport attendu mardi. La Suisse devra ensuite dire lesquelles elle accepte.
ats/kkub
Le Conseil fédéral considère que le niveau de droits de l'homme "est bon", a fait remarquer la cheffe de la délégation suisse, la secrétaire d'Etat aux affaires étrangères Pascale Baeriswyl.
Pour autant, "aucun pays ne peut faire preuve de complaisance" et la protection de ces droits "est une tâche sans relâche".
Pascale Baeriswyl a rappelé que la Suisse a mis en oeuvre un certain nombre de recommandations des Etats membres.