Le nouveau président a recueilli 39 suffrages, contre 20 pour le Bernois Werner Salzmann 20. Son concurrent jugé le plus sérieux, le Zurichois Alfred Heer, s'est lui retiré de la course juste avant l'élection.
Thomas Aeschi incarne la nouvelle génération de l'UDC. Sorti des hautes écoles de St-Gall et de Harvard, l'économiste siège au Conseil national depuis 2011 et s'y est spécialisé dans les questions économiques et financières.
Le Zougois avait brigué la succession d'Eveline Widmer-Schlumpf au Conseil fédéral en 2015, mais avait dû s'effacer devant Guy Parmelin.
Un proche de Christoph Blocher
Proche de Christoph Blocher, Thomas Aeschi aura le temps d'organiser la relève en vue des élections fédérales de 2019 avec pour principaux défis la question européenne, la lutte contre les abus dans l'asile et la maîtrise de l'immigration.
Le nouveau président entend cultiver la collaboration avec les autres groupes bourgeois et favoriser un peu plus la discussion au sein du groupe que son prédécesseur.
A la tête des parlementaires UDC depuis 2012, Adrian Amstutz reste membre du bureau de la direction du parti. Touché par la durée limite de mandat fixé par son parti, il quittera le National en fin de législature et n'envisage pas d'être candidat au Conseil des Etats.
>> Lire aussi : Le Zurichois Beat Walti va diriger le groupe PLR aux Chambres
ats/boi
Deux vice-présidents romands
Les Romands devraient aussi être un peu mieux intégrés dans le groupe UDC. Ils seront désormais deux à la vice-présidence: le Vaudois Michaël Buffat rejoint la Genevoise Céline Amaudruz à cette fonction. Alfred Heer accède aussi à cette fonction.