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Les professionnels suisses de l'addiction soutiennent le vapotage

De nombreux fumeurs ont trouvé dans l'e-cigarette une alternative au tabac. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Les professionnels suisses de l'addiction soutiennent le vapotage / Le 12h30 / 2 min. / le 21 novembre 2017
Le vapotage doit être reconnu comme un outil de réduction des risques liés au tabagisme, estime mardi la fédération des professionnels de l'addiction. Elle demande une révision en conséquence de la politique du tabac.

La cigarette électronique (ou e-cigarette) est 95% moins dangereuse que la cigarette, soulignent les spécialistes. Ces derniers rappellent que le vapotage n'émet pas les substances nocives pour la santé libérées lors de la combustion du tabac ou de cannabinoïdes. La vapeur est donc moins nocive que la fumée, estime la fédération des professionnels des addictions.

Autoriser les liquides nicotinés

Elle demande en conséquence de réorienter la politique du tabac en Suisse, tournée jusqu'ici vers l'abstinence, en la complétant avec un pilier de réduction des risques basé sur l'instrument que constitue le vapotage. Elle souhaite pour cela une autorisation de vente des liquides nicotinés en Suisse.

Les professionnels constatent que le vapotage reste dans l'ombre, malgré une augmentation des consommateurs en Suisse. Il manque, selon eux, une réglementation claire pour que les effets positifs de cette forme de consommation ne restent pas marginaux.

La fédération profite de la consultation qui s'ouvrira sous peu sur la loi sur les produits du tabac pour poser ces exigences.

oang avec ats

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Eviter la nocivité des goudrons

Chaque année 9500 personnes décèdent à cause de leur consommation de tabac, rappelle la fédération.

Et ce sont les goudrons contenus dans le tabac qui en sont la cause, pas la nicotine.

Les modes de consommation où le tabac n'est pas brûlé sont très largement moins nocifs et pourraient donc permettre de réduire ce nombre de décès.