Le gouvernement a ouvert jeudi jusqu'au 9 mars la consultation sur la deuxième étape de la procédure de sélection des sites. Les trois domaines proposés pourraient aussi bien servir pour les déchets hautement que moyennement ou faiblement radioactifs.
Au final, il s'agira de trouver un endroit pour enfouir quelque 100'000 mètres cubes de déchets en couches géologiques profondes, soit l'équivalent du hall de la gare de Zurich, a expliqué le vice-directeur de l'Office fédéral de l'énergie Roman Mayer.
Pour l'instant, les déchets sont stockés dans les centrales et dans deux sites provisoires en Argovie.
La protection à long terme de l'homme et de l'environnement a une priorité absolue dans les travaux, insiste le gouvernement. Trois domaines d'implantation ont désormais été mis de côté: Pied sud du Jura (SO/AG), Südranden (SH) et Wellenberg (NW). Ils restent toutefois considérés comme option pour un dépôt destiné aux déchets faiblement ou moyennement radioactifs.
Décision fin 2018
Ouverte en 2011, la procédure de sélection des sites devrait s'achever d'ici fin 2018 par l'adoption d'un rapport par le gouvernement. D'ici là, les milieux intéressés pourront se prononcer sur les rapports, expertises et prises de position établis pendant la deuxième étape.
Une fois que le Conseil fédéral aura tranché, la troisième étape pourra être lancée. Elle débutera en 2019 par l'examen approfondi des connaissances sur les sites grâce à des analyses géologiques, par exemple au moyen de forages.
La Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (Nagra) dira probablement en 2022 pour quels sites elle souhaite demander une autorisation générale pour la construction des dépôts. La ou les requêtes devraient être déposées deux ans plus tard. Le gouvernement ne devrait trancher qu'à fin 2029. Sa décision sera soumise au Parlement et pourra être combattue par référendum. Les dépôts ne seront construits qu'après 2045.
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ats/tmun