"La situation économique est nettement meilleure que ce qui était prévisible il y a six mois encore (lors de l'ouverture des négociations salariales, ndlr)", a souligné Paul Rechsteiner, président de l'USS.
La faîtière demande donc des hausses salariales de 1,5 à 2%. Elle motive ces hausses notamment par l'augmentation du renchérissement qui s'est porté à 0,7% en octobre.
Hausse jugée insuffisante
La présidente du syndicat Unia, Vania Alleva, estime les résultats obtenus pour son syndicat aux alentours de 1%. "S'ils sont meilleurs que ceux des deux années précédentes, ils sont en dessous de nos attentes" car il reste un besoin de rattrapage.
Pour l'ensemble des syndicats de l'USS, il est toutefois difficile de tirer un bilan car seule la moitié des négociations est terminée. Il manque de grandes entreprises comme La Poste, a ajouté Daniel Lampart, économiste en chef de l'USS.
Baisse du franc
Si le francs s'affaiblit, beaucoup d'entreprises ne sont toutefois toujours pas tirées d‘affaire. Les PME dans le secteur de l'industrie étaient un tiers en 2016 à générer une marge inférieure à 5%, seuil au-dessous duquel elles ne peuvent pas investir.
Contactée, l'Union patronale suisse (UPS) estime que les hausses de salaires exigées par l'USS sont trop élevées.
ats/kkub/avec Cynthia Racine