"La solution transitoire que la Suisse applique depuis 2014 ne doit pas devenir définitive", a plaidé lundi Mathias Reynard (PS/VS) au nom de la commission de la science et de l'éducation. Elle présente de nombreux désavantages pour la mobilité des étudiants et dans le domaine de la formation professionnelle. Elle prive aussi la Suisse d'influence sur le programme, a-t-il poursuivi.
Patience
L'UDC jugeait au contraire dommageable d'envoyer le Conseil fédéral "négocier à l'aveugle, sans savoir combien ça coûtera et sans connaître les contenus des programmes", a soutenu Marcel Dettling (UDC/SZ).
Le chef du Département fédéral de la formation Johann Schneider-Ammann a quant à lui souligné que les négociations ne pourraient pas être entamées avant 2020. Il a appelé à la patience.
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ats/jc
Exclusion après le 9 février
La situation actuelle résulte de la votation du 9 février 2014 sur l'immigration de masse. L'UE avait suspendu la participation suisse à Horizon 2020, au programme d'échange d'étudiants Erasmus+ et au programme culturel MEDIA.
Entretemps, le Conseil fédéral a obtenu le retour des chercheurs dans Horizon 2020. En revanche, Erasmus+ a buté sur les questions de financement.