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Une centaine de personnes jugées "à risque" en Suisse, selon le SRC

Le Service de renseignement de la Confédération est à nouveau en ligne de mire. [Keystone - Peter Klaunzer]
Le bâtiment du Service de renseignement de la Confédération. - [Keystone - Peter Klaunzer]
Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) a annoncé jeudi avoir enregistré fin novembre en Suisse une centaine de personnes à risques et 93 voyageurs du djihad, un nombre en progression sur un an.

Le nombre de cas traités par son monitoring du djihad est passé de 497 à 550 en un an, a annoncé le SRC.

Le terme de "personne à risques" désigne les individus qui représentent un risque élevé pour la sécurité de la Suisse. Ce chiffre doit se lire comme une photographie la plus complète possible des individus qui constituent une menace pour la sécurité intérieure et extérieure de la Suisse dans le domaine du terrorisme, explique le SRC.

Une hausse sur 6 mois

Ce dernier ne recense pas seulement les djihadistes, mais aussi les personnes qui soutiennent ou encouragent le terrorisme et tout acte d’extrémisme violent.

Entre mai, date de la dernière publication des chiffres, et fin novembre 2017, le nombre de personnes à risques est passé de 90 à une centaine.

Les 10% supplémentaires concernent des individus qui se sont radicalisés en Suisse, mais n'ont pas voyagé en zone de conflit. Tous entretenaient des liens avec le groupe islamiste Etat islamique (EI).

ats/sey

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Hausse des individus en zone de conflit

Le nombre d'individus qui, partis de Suisse, ont été ou sont actuellement dans des zones de conflits, est passé de 89 cas en août 2017 à 93 en novembre 2017.

Ces quatre nouveaux cas ne concernent pas des départs récents, mais des individus qui se trouvent sur zone depuis plusieurs années et ont récemment été détectés par le SRC. Aucun départ depuis la Suisse n’a été constaté depuis 2016.