Le nombre de cas traités par son monitoring du djihad est passé de 497 à 550 en un an, a annoncé le SRC.
Le terme de "personne à risques" désigne les individus qui représentent un risque élevé pour la sécurité de la Suisse. Ce chiffre doit se lire comme une photographie la plus complète possible des individus qui constituent une menace pour la sécurité intérieure et extérieure de la Suisse dans le domaine du terrorisme, explique le SRC.
Une hausse sur 6 mois
Ce dernier ne recense pas seulement les djihadistes, mais aussi les personnes qui soutiennent ou encouragent le terrorisme et tout acte d’extrémisme violent.
Entre mai, date de la dernière publication des chiffres, et fin novembre 2017, le nombre de personnes à risques est passé de 90 à une centaine.
Les 10% supplémentaires concernent des individus qui se sont radicalisés en Suisse, mais n'ont pas voyagé en zone de conflit. Tous entretenaient des liens avec le groupe islamiste Etat islamique (EI).
ats/sey
Hausse des individus en zone de conflit
Le nombre d'individus qui, partis de Suisse, ont été ou sont actuellement dans des zones de conflits, est passé de 89 cas en août 2017 à 93 en novembre 2017.
Ces quatre nouveaux cas ne concernent pas des départs récents, mais des individus qui se trouvent sur zone depuis plusieurs années et ont récemment été détectés par le SRC. Aucun départ depuis la Suisse n’a été constaté depuis 2016.