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Le nombre de jours de service dans la protection civile sera réduit

La protection civile est engagée en cas de catastrophe, comme ici lors de l'éboulement de Bondo (GR) le 4 octobre 2017. [Keystone - Gian Ehrenzeller]
La protection civile est engagée en cas de catastrophe, comme ici lors de l'éboulement de Bondo (GR) le 4 octobre 2017. - [Keystone - Gian Ehrenzeller]
L'obligation de servir dans la protection civile (PC) sera réduite à 245 jours pour la troupe et les sous-officiers. Le Conseil fédéral a mis vendredi en consultation un projet visant également à flexibiliser la PC.

Aujourd'hui, l'obligation de servir commence à 20 ans et se termine à 40. Le nombre total de jours à accomplir varie selon la fonction et n'est pas limité par une loi. A l'avenir, le service devrait débuter entre 19 et 25 ans et durer douze ans au total, soit 245 jours, pour la troupe et les sous-officiers.

Les sous-officiers supérieurs et les officiers seront, quant à eux, libérés à 40 ans en général. Tous les jours de service accomplis seront pris en compte pour calculer le montant de la taxe d’exemption.

Abris conservés

Le Conseil fédéral pourra prolonger l’obligation de servir et rappeler des personnes libérées, en cas de catastrophe, de situation d’urgence majeure et de longue durée ou de conflit armé.

Les abris destinés à la population seront quant à eux conservés, car ils peuvent toujours apporter une importante contribution à la protection de celle-ci en cas de catastrophe.

Le projet est en consultation jusqu'à fin mars 2018.

ats/sey

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Service long possible

Il sera désormais possible d’effectuer son service d'un seul coup. Un pool de personnel sera créé afin de simplifier l’incorporation dans un autre canton et de compenser les sous-effectifs existants dans certains cantons.

Les travaux de remise en état après une catastrophe et les interventions en faveur de la collectivité pourront être effectués dans le cadre de cours de répétition.

Un service sanitaire

Un service sanitaire devrait être réintroduit dans la protection civile, car l’armée ne pourra plus fournir cette prestation une fois sa réforme mise en œuvre. Il s'agit de combler une faille.

En cas de surcharge du système de santé publique lors d’une catastrophe ou d’une situation d’urgence, le fonctionnement de l’infrastructure sanitaire protégée ne peut pas être assuré par manque de personnel formé.